La Chaire de recherche industrielle sur l’éthanol cellulosique et sur les biocommodités de l’Université de Sherbrooke sera renouvelée jusqu’en 2017 grâce à l’octroi d’une subvention de 2,8 M$ du gouvernement du Québec. Cette contribution financière provient du Plan d’action 2013-2020 sur les changements climatiques.
L’objectif principal de la Chaire de recherche industrielle sur l’éthanol cellulosique et sur les biocommodités est de soutenir le savoir-faire technologique québécois dans le domaine des biocarburants de seconde génération. Plus particulièrement, la Chaire veut développer ce savoir-faire dans la production de carburants renouvelables afin de contribuer à la réduction des émissions de gaz à effet de serre et de diminuer la dépendance du Québec au pétrole importé. Ces biocarburants avancés et les biocommodités comme les bioplastiques et les bioproduits de chimie fine pourraient remplacer à moyen et long termes une part significative des produits équivalents dérivés du pétrole.
«Nous croyons que l’avenir énergétique du Québec passe par les énergies renouvelables et par une plus grande autonomie à l’égard des hydrocarbures. Il passe aussi par l’efficacité énergétique et l’innovation technologique. La Chaire de recherche industrielle sur l’éthanol cellulosique et sur les biocommodités est appelée à jouer un rôle de premier plan dans cette démarche!», a déclaré Pierre Arcand, ministre de l’Énergie et des Ressources naturelles et ministre responsable du Plan Nord.
«L’Université de Sherbrooke est depuis longtemps à l’avant-garde québécoise et nord-américaine de la recherche sur les biocarburants, rappelle le vice-recteur à la recherche, à l’innovation et à l’entrepreneuriat, le professeur Jacques Beauvais. C’est un domaine dans lequel nos chercheurs se sont démarqués très tôt, ce qui a permis à toute une industrie d’émerger et de faire sa place. Nous sommes heureux de constater que le ministère de l’Énergie et des Ressources naturelles partage notre enthousiasme face au savoir-faire développé ici, mais nous sommes surtout fiers de voir l’UdeS prendre une place encore plus importante dans la création des biocarburants de seconde génération.»
Créée en 2007, la Chaire a permis concrètement d’appuyer la réalisation de deux usines de démonstration de production d’éthanol cellulosique, de former une dizaine de chercheurs hautement qualifiés œuvrant actuellement dans des entreprises technologiques québécoises et de développer des travaux menant à des applications commercialisables.
Le renouvellement de cette chaire, pilotée par le professeur Jean-Michel Lavoie de la Faculté de génie, bénéficiera d’un budget total 3,6 M$ jusqu’en 2017. Elle portera sur le développement des résultats obtenus jusqu’ici par ce partenariat de recherche, impliquant le ministère de l’Énergie et des Ressources naturelles, Éthanol Greenfield Québec inc., Enerkem inc., CRB Innovations inc. et l’Université de Sherbrooke.
«En vue d’atteindre le mandat d’ajouter 5 % d’éthanol dans l’essence, il importe de mettre à profit plusieurs sources de carbone tels les résidus forestiers, agricoles et urbains pour venir compléter ce que nous produisons via l’éthanol-grain», fait valoir le titulaire de la chaire. Fort de l’expertise développée lors du premier mandat, dont le perfectionnement de technologies émergentes de production d’éthanol cellulosique et l’implantation d’une usine de démonstration d’Enerkem à Westbury et d’une usine commerciale à pleine échelle à Edmonton, l’objectif principal de ce renouvellement est de soutenir le savoir-faire technologique québécois dans le domaine des carburants renouvelables et, plus particulièrement, la production de biocarburants.
* Source: http://www.usherbrooke.ca/medias/nouvelles/actualites
-
- Previous ArticleInline Analysis of the Dry Reforming Process through Fourier Transform Infrared Spectroscopy and Use of Nitrogen as an Internal Standard for Online Gas Chromatography Analysis.
- Next ArticleStructural changes of Salix miyabeana cellulose fibres during dilute-acid steam explosion: Impact of reaction temperature and retention time