Des suites de pressions économiques, la sélection de zones pour la collecte de bois tend à se faire généralement de manière à favoriser les zones les plus accessibles et offrant le bois de meilleure qualité, de manière à maximiser la production. Cela peut conduire à l’épuisement de ressources au cours du temps, au point où la mise en application des traitements de sylviculture de pointe ne sont plus économiquement viables. De manière à contrer ce problème et à réhabiliter des forêts épuisées, des voies de valorisation des « bois mal aimés » comme matière première sont nécessaires. Je vais donc présenter différentes études montrant comment différents produits de la bioénergie peuvent représenter un moyen d’alimenter la réhabilitation de forêts épuisées. Les résultats montrent que 1) il existe d’importantes quantités de biomasse sous-évaluée disponible à la récolte au Québec et 2) des produits de type bioénergie à valeur ajoutée sont nécessaires pour que la solution soit économiquement viable. Ceci fait donc appel au développement de nouvelles collaborations entre les scientifiques spécialisés dans la chaîne d’approvisionnement de la biomasse et dans le développement de produits de bioénergie à valeur ajoutée.
Pr. Alexis Achim, Directeur du Centre de Recherche sur les Matériaux Renouvelables à l’Université Laval
Le séminaire aura lieu le vendredi 16 octobre à 11h00, pour y assister en ligne veuillez contacter Maricelly Martinez Aguilar à maricelly.martinez.aguilar@usherbrooke.ca